Décès d’un enfant des suites d’une amygdalectomie : « une succession d’aléas », selon le CHU de Toulouse

Le 7 février dernier, le petit Aymen, 21 mois, est décédé au CHU de Toulouse trois jours après une ablation des amygdales et des végétations associée à la pose d’un diabolo. Les parents du petit garçon, assistés par Me Philippe Courtois, ont porté plainte contre l’établissement et le procureur de la République de Toulouse a ouvert une enquête le 19 février pour « recherche des causes de la mort ».
Le CHU a, de son côté, diligenté une enquête administrative interne ; tandis que l’ARS a mené sa propre enquête dont les résultats ne sont pas connus à ce jour.

Dans un communiqué, l’hôpital livre ses premiers résultats et conclut que « l’indication de l’intervention chirurgicale était justifiée, conformément aux recommandations de la société française d’ORL ; qu’elle s’est déroulée dans un environnement pédiatrique spécialisé et a été conforme aux bonnes pratiques ».

Selon l’hôpital, l’information aux parents a été assurée de façon régulière et détaillée par l’équipe médicale et soignante tout au long de l’hospitalisation. Depuis l’inhumation de l’enfant, le CHU a proposé à trois reprises à la famille une rencontre avec l’équipe médicale et la direction du CHU pour lui exposer les résultats de l’enquête et son analyse des causes qui ont entraîné le décès de leur enfant. Des propositions restées sans réponse. Finalement, pour le CHU, il apparaît que le décès de l’enfant a résulté d’une succession d’aléas. La justice a, quant à elle, fait procéder hier à l’exhumation du corps pour pratiquer une autopsie.

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